Rester au frais sans climatisation, c’est possible. Pour être prêt avant l’été, vous pouvez agir dès maintenant. Votre plan d’action comprend deux volets : l’isolation et la protection contre le rayonnement solaire.
Renforcer la résistance de sa maison en période de canicule est un vaste projet qui peut prendre plusieurs mois. En vous y attelant au début du printemps, il vous reste environ 3 mois d’ici la première grosse vague de chaleur. Soit juste ce qu’il faut pour mûrir son projet, contacter des artisans, réaliser les travaux et avoir un habitat parfaitement fonctionnel et équipé pour l’été.
Le printemps est aussi la saison idéale pour faire des travaux d’une manière générale. Si vous intervenez sur des ouvrages extérieurs, vous évitez les situations les plus contraignantes : froid ou chaleur extrême, gel ou surchauffe des surfaces et matériaux… Si le chantier se situe à l'intérieur de l'habitation, vous pouvez aussi plus facilement libérer les lieux et profiter du beau temps pendant la journée.
Ce qui vaut pour la chaleur en hiver, vaut aussi pour la fraîcheur en été. Votre priorité est l’isolation. Il existe toutefois quelques spécificités à connaître pour bien protéger son habitat contre le rayonnement solaire et les fortes chaleurs.
Face aux fortes chaleurs, les phénomènes en jeu diffèrent quelque peu de ceux de la saison hivernale. En hiver dans l’Hexagone, le principal défi de votre maison est de conserver la chaleur qui tend à remonter et à s’échapper du bâtiment. À long terme, la déperdition thermique est inévitable, mais votre objectif est de ralentir ce processus.
En été, votre maison baigne dans un environnement chaud et son enveloppe est exposée à un rayonnement qui gagne en puissance jusqu’à ce que l’astre atteigne son zénith. Les surfaces touchées continuent à créer de la chaleur sous l’effet du rayonnement, et ce, jusqu’au coucher du soleil. La bonne stratégie consiste à retarder les inévitables apports de chaleur vers l'intérieur et à supprimer ceux qui peuvent être évités. Voyons cela plus en détail.
Retarder la montée en température intérieure, qu’est-ce que cela change à long terme ? Tout ! Il ne s'agit pas de repousser une échéance indésirable, mais d'établir une véritable stratégie de confort thermique durable. Le mot «â€¯décaler » serait d’ailleurs plus approprié pour illustrer cette idée.
Vous connaissez la conductivité thermique (λ) du matériau qui traduit sa capacité à conduire la chaleur et la résistance thermique (R) qui correspond au rapport de l’épaisseur de l’isolant sur λ. Plus R est élevé, plus votre isolant est performant. Ces critères nous intéressent en hiver et en été. Mais pour des performances encore plus poussées face aux fortes chaleurs, il faut prendre en compte un autre critère : le déphasage thermique.
Le déphasage thermique, exprimé en heure, vous donne une idée du temps nécessaire avant qu’un pic de chaleur extérieur ne soit ressenti à l’intérieur du bâtiment. Ici, vous ne cherchez pas à atteindre une valeur maximale ou minimale. Votre objectif est que les heures les plus chaudes de la journée soient répercutées après la chute nocturne des températures. En laissant les fenêtres ouvertes, ou avec une ventilation adéquate, vous pourrez évacuer facilement ces apports de chaleurs avant le lever du soleil.
Pour trouver le bon équilibre, vous pouvez faire réaliser un diagnostic par un professionnel, et le cas échéant, repenser l'isolation avec un matériau affichant des propriétés plus adaptées au confort d’été.
Voilà de quoi mieux maîtriser les effets de la canicule et de l'ensoleillement. Mais savez-vous qu’une partie de la surchauffe estivale peut tout simplement être supprimée ? C’est notamment le cas au niveau des fenêtres qui ne sont pas équipées de dispositifs de protection solaire adaptés.
En adoptant une solution de protection réfléchissante, vous pouvez renvoyer les rayons en dehors de la maison. Or, tous les stores ne présentent pas ces propriétés. Prenez un store extérieur classique. Le dispositif vous protège contre le rayonnement direct ce qui contribue à améliorer votre confort derrière les fenêtres. Seulement, l'équipement n'empêche pas la chaleur accumulée entre la sous face du store et la fenêtre de pénétrer l’intérieur par conduction - convection.
Pour lutter contre l’effet de serre dans l'habitat, Reflex’sol a mis au point une solution innovante : un store enrouleur anti chaleur doté de propriétés réfléchissantes. Le rayonnement est renvoyé à l'extérieur avant d’avoir pu entrer en contact avec les surfaces opaques. Il n’y a pas de création de chaleur additionnelle et donc pas de surchauffe excessive sous les vérandas et derrière une baie vitrée. Les stores anti chaleur pour les fenêtres de toit permettent aussi d'améliorer le confort sous les combles aménagés.
Pour parfaire la protection solaire de la maison ou de l’immeuble, vous pouvez utiliser la végétation afin de créer des zones d’ombres et soulager l'enveloppe externe du bâtiment.
Le printemps est la saison idéale pour intégrer les jeunes pousses dans son jardin. Toutefois, la croissance des végétaux est un long processus. Vous pourriez passer toute une vie à voir un arbre grandir. Aussi, pour que votre bouclier végétal anti-chaleur soit prêt avant l’été, privilégiez les plants d'arbustes déjà bien développés.
Autre solution plus radicale : le mur et la toiture végétalisée. Ici, la végétation recouvre la quasi-totalité du bâti. Les parois externes se trouvent ainsi protégées de haut en bas contre le rayonnement solaire. Pour un effet rafraîchissant efficace, il est important de veiller à la bonne l'irrigation des plantes. Notez toutefois qu’un mur végétalisé conserve aussi plus longtemps la chaleur accumulée. En été, le refroidissement nocturne sera plus lent qu’avec un mur nu.
